Tour du Papegault de Montfort-sur-Meu
![](http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/3/35/Logo_monument_historique_-_rouge_ombr%C3%A9_sans_texte.svg/35px-Logo_monument_historique_-_rouge_ombr%C3%A9_sans_texte.svg.png)
![](http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/8/88/Blason_d%C3%A9partement_fr_Ille-et-Vilaine.svg/32px-Blason_d%C3%A9partement_fr_Ille-et-Vilaine.svg.png)
Cet article est une ébauche concernant les monuments historiques français et l’Ille-et-Vilaine.
Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant (comment ?) selon les recommandations des projets correspondants.
Type | Tour ![]() |
---|---|
Partie de | Remparts ![]() |
Fondation | ![]() |
Patrimonialité | ![]() ![]() |
Commune | Montfort-sur-Meu |
---|
Coordonnées | 48° 08′ 16″ N, 1° 57′ 19″ O ![]() |
---|
![Carte](https://maps.wikimedia.org/img/osm-intl,13,48.137711,-1.955342,280x280.png?lang=fr&domain=fr.wikipedia.org&title=Tour_du_Papegault_de_Montfort-sur-Meu&revid=201365156&groups=_3dba4eb923d1f7801cc4d75e51a73849d96b0a7f)
modifier - modifier le code - modifier Wikidata
La tour du Papegault est un édifice de la commune de Montfort-sur-Meu, dans le département d’Ille-et-Vilaine en région Bretagne.
Localisation
La tour se trouve à l'ouest du département, dans le bourg de Montfort-sur-Meu, dans la rue de Hennau. Elle se situe à côté de l'Église Saint-Louis-Marie-Grignion-de-Montfort et non loin de la rivière Garun, affluent du Meu.
Origine du nom
Papegault vient du jeu de « tir au Papegai »[1], consistant à abattre un oiseau de carton aux plumes bariolées, sur une perche installée en haut de la tour. Strictement réservé à la milice bourgeoise de la ville, le vainqueur du concours bénéficie de nombreux privilèges. Officialisé en 1482, ce jeu est supprimé en 1770[2].
Historique
La tour date de 1389. Elle était située à l'intérieur du château-fort, datant du XIVe siècle (aujourd'hui détruit), à côté de l'ancien donjon carré.
Il s'agit du seul vestige de ce château, érigé au XIe siècle, puis reconstruit de 1376 à 1389, après sa reprise aux Anglais par Raoul VIII de Bretagne. Les murs de l'enceinte furent refaits de 1440 à 1480. La tour est accostée de deux tourelles, dont l'une, carrée, renfermait les latrines, et l'autre, polygonale, contient l'escalier. Le château fut en partie détruit en 1627 par ordre de Richelieu.
![](http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/0/06/Registre_prison_Montfort_1868.jpg/220px-Registre_prison_Montfort_1868.jpg)
La tour du Papegault a servi de prison ; elle a abrité l'écomusée du pays de Brocéliande de 1984[3] à 2015.
Elle est inscrite au titre des monuments historiques depuis le [4],[5],[6].
Architecture
La tour est une construction massive composée d'un sous-sol, d'un rez-de-chaussée et de trois étages. Les deux salles basses sont sur un plan circulaire ; celles des étages sont octogonales. Le dernier étage, en retrait par rapport aux autres, domine une couronne de mâchicoulis à quatre ressauts[Note 1] qui soutenait autrefois un chemin de ronde.
![](http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/8/87/Fairytale_warning.png/17px-Fairytale_warning.png)
Notes et références
Notes
- ↑ « ressaut », dans Wiktionnaire, (lire en ligne)
Références
- ↑ « Papegai et Tir du Roy », sur archerscommerciens.e-monsite.com (consulté le )
- ↑ « Tour du Papegaut et les remparts – Ville de Montfort-sur-Meu – Site officiel », sur www.montfort-sur-meu.bzh (consulté le )
- ↑ « L'écomusée du Pays de Brocéliande fête ses 30 ans », sur www.ouest-france.fr, (consulté le )
- ↑ Notice no PA00090639, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
- ↑ Notice no IA35029896, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
- ↑ Notice no IA35029896, sur Gertrude, base du service de l’Inventaire du patrimoine de la région Bretagne.
Articles connexes
Sur les autres projets Wikimedia :
- Tour du Papegault de Montfort-sur-Meu, sur Wikimedia Commons
Portail des monuments historiques français
Portail d’Ille-et-Vilaine
Portail de l’architecture et de l’urbanisme