Ris (Hautes-Pyrénées)

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Ris
Ris (Hautes-Pyrénées)
Vue du village.
Blason de Ris
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Hautes-Pyrénées
Arrondissement Bagnères-de-Bigorre
Intercommunalité Communauté de communes Aure Louron
Maire
Mandat
Nicole Acchini
2020-2026
Code postal 65590
Code commune 65379
Démographie
Gentilé Rissois
Population
municipale
14 hab. (2021 en diminution de 12,5 % par rapport à 2015)
Densité 7,4 hab./km2
Géographie
Coordonnées 42° 53′ 17″ nord, 0° 23′ 55″ est
Altitude Min. 920 m
Max. 1 604 m
Superficie 1,89 km2
Type Commune rurale à habitat très dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Neste, Aure et Louron
Législatives Première circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
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Ris
Géolocalisation sur la carte : France
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Ris
Géolocalisation sur la carte : Hautes-Pyrénées
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Ris
Géolocalisation sur la carte : Occitanie (région administrative)
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Ris
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Ris est une commune française située dans le sud-est du département des Hautes-Pyrénées, en région Occitanie.

Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le Pays d'Aure, constitué de la vallée de la Neste (en aval de Sarrancolin), de la vallée d'Aure (en amont de Sarrancolin) et de la vallée du Louron. Exposée à un climat de montagne, elle est drainée par divers petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable composé de deux zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

Ris est une commune rurale qui compte 14 habitants en 2021, après avoir connu un pic de population de 83 habitants en 1836. Ses habitants sont appelés les Risais ou Risaises.

Géographie

Vue du bourg.

Localisation

Carte

La commune de Ris se trouve dans le département des Hautes-Pyrénées, en région Occitanie[I 1].

Elle se situe à 46 km à vol d'oiseau de Tarbes[1], préfecture du département, à 28 km de Bagnères-de-Bigorre[2], sous-préfecture, et à 25 km de Capvern[3], bureau centralisateur du canton de Neste, Aure et Louron dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[I 1]. La commune fait en outre partie du bassin de vie d'Arreau[I 1].

Les communes les plus proches[Note 1] sont[4] : Cazaux-Debat (1,1 km), Bordères-Louron (1,7 km), Jézeau (2,0 km), Bareilles (2,4 km), Lançon (2,5 km), Pailhac (3,4 km), Arreau (3,8 km), Gouaux (3,8 km).

Sur le plan historique et culturel, Ris fait partie du pays de la vallée d'Aure ou pays d'Aure, constitué de la vallée de la Neste (en aval de Sarrancolin), de la vallée d'Aure (en amont de Sarrancolin) et de la vallée du Louron (confluente à Arreau)[5].

Carte de la commune de Ris et des proches communes.
Communes limitrophes de Ris[6]
Bareilles
Cazaux-Debat Ris
Bordères-Louron

Hydrographie

La commune est dans le bassin versant de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[7]. Elle est drainée par le ruisseau Galays, constituant un réseau hydrographique de 1 km de longueur totale[8],[Carte 1].

Climat

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat de montagne », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[9]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, la température décroît rapidement en fonction de l'altitude. On observe une nébulosité minimale en hiver et maximale en été. Les vents et les précipitations varient notablement selon le lieu[10].

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[9]

  • Moyenne annuelle de température : 8,5 °C
  • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 10 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 3,6 j
  • Amplitude thermique annuelle[Note 3] : 14,5 °C
  • Cumuls annuels de précipitation : 1 068 mm
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 9,6 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 8,9 j

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[12] complétée par des études régionales[13] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Arreau Borderes », sur la commune d'Arreau, mise en service en 1943[14] et qui se trouve à 4 km à vol d'oiseau[15],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 9,6 °C et la hauteur de précipitations de 894,8 mm pour la période 1981-2010[16]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Tarbes-Lourdes-Pyrénées », sur la commune d'Ossun, mise en service en 1946 et à 48 km[17], la température moyenne annuelle évolue de 12,2 °C pour la période 1971-2000[18], à 12,6 °C pour 1981-2010[19], puis à 12,9 °C pour 1991-2020[20].

Milieux naturels et biodiversité

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 5] est recensée sur la commune[21] : les « vallons forestiers et milieux subalpins en rive droite du bas Louron » (6 635 ha), couvrant 17 communes dont deux dans la Haute-Garonne et 15 dans les Hautes-Pyrénées[22] et une ZNIEFF de type 2[Note 6],[21] : la « vallée du Louron » (16 472 ha), couvrant 30 communes dont six dans la Haute-Garonne et 24 dans les Hautes-Pyrénées[23].

  • Carte de la ZNIEFF de type 1 sur la commune.
    Carte de la ZNIEFF de type 1 sur la commune.
  • Carte de la ZNIEFF de type 2 sur la commune.
    Carte de la ZNIEFF de type 2 sur la commune.

Urbanisme

Typologie

Au , Ris est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[I 2]. Elle est située hors unité urbaine[I 1] et hors attraction des villes[I 3],[I 4].

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (100 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (96,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (71 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (29 %)[24].

L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].

  • Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols en 2018 (CLC) de la commune.
  • Photo aérienne en couleurs de la commune.
    Carte orthophotogrammétrique de la commune.

Logement

En 2012, le nombre total de logements dans la commune est de 23[I 5].
Parmi ces logements, 23,1 % sont des résidences principales, 72,4 % des résidences secondaires et 4,5 % des logements vacants.

Voies de communication et transports

Cette commune est desservie par la route départementale D 114.

Risques majeurs

Le territoire de la commune de Ris est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité moyenne). Il est également exposé à un risque particulier : le risque de radon[25]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[26].

Risques naturels

Ris est exposée au risque de feu de forêt. Un plan départemental de protection des forêts contre les incendies a été approuvé par arrêté préfectoral le pour la période 2020-2029. Le précédent couvrait la période 2007-2017. L’emploi du feu est régi par deux types de réglementations. D’abord le code forestier et l’arrêté préfectoral du , qui réglementent l’emploi du feu à moins de 200 m des espaces naturels combustibles sur l’ensemble du département. Ensuite celle établie dans le cadre de la lutte contre la pollution de l’air, qui interdit le brûlage des déchets verts des particuliers. L’écobuage est quant à lui réglementé dans le cadre de commissions locales d’écobuage (CLE)[27]

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Ris.

La commune est vulnérable au risque de mouvements de terrains constitué principalement du retrait-gonflement des sols argileux[28]. Cet aléa est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa faible (44,5 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 21 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, aucun n'est en aléa moyen ou fort, à comparer aux 75 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[29],[Carte 3].

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[30].

La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1999 et 2009. Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999[25].

Risque particulier

Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Ris est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[31].

Toponymie

Extrait de la carte de Cassini (entre 1756 et 1789) situant Ris au sud-est d'Arreau.

On trouvera les principales informations dans le Dictionnaire toponymique des communes des Hautes-Pyrénées de Michel Grosclaude et Jean-François Le Nail[32] qui rapporte les dénominations historiques du village :

Dénominations historiques :

Nom occitan : Arrís.

Histoire

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Monographie

Monographie de l'institutrice publique de l'école de Ris, Mme Françoise Cau ép. Pélieu, le 11 avril 1887[33].

I

La petite commune de Ris se trouve située sur un coteau à quatre kilomètres de Bordères chef-lieu de canton, à quarante kilomètres de Bagnères et soixante de Tarbes. Elle est bornée au nord nord-est par la commune de Bareilles, à l'ouest par le village de Cazaux-Debat et au sud sud-est par la commune de Bordères. Son territoire a une étendue de 180 hectares.

Un torrent qui prend naissance dans une forêt que possède la commune arrose la partie est et se jette dans la Neste, affluent de la Garonne. Cette eau réunit toutes les qualités hygiéniques ; ce qui démontre la salubrité c'est la présence du cresson de fontaine qui s'étale partout. Le paysan boit une eau excellente qui contribue pour une large part à sa bonne santé.

En temps d'étiage, les eaux sont très basses mais lorsqu'un orage éclate, elles augmentent rapidement de volume et causent souvent de graves préjudices aux habitants. Ils se proposent de pratiquer des travaux afin de préserver leurs propriétés de l'inondation. Il n'y a comme cours d'eau que le ruisseau dont il est parlé plus haut. Pas de sources thermales.

Les maisons sont bien bâties, en pierre, chaux et sable ; la plupart des habitants sont dans l'aisance.

Le sol arable est un des plus fertiles de la vallée ; il est propre à presque toutes les cultures et donne un bon rendement en céréales, cela tient à la nature du terrain et aux perfectionnements des modes de travail.

Ris se trouve à 850 mètres d'altitude. Le climat est tempéré au printemps et en automne, chaud en été et froid en hiver. En été il y a souvent des transitions subites de température ce qui occasionne des maladies de poitrine chez les agriculteurs.

La température s'est élevée en moyenne :

pendant l'été 1886 à 24° ;
l'hiver elle est descendue certains jours à 14°.

Latitude 42° 46' Nord
Longitude 1° 54' Ouest

Les vents du nord et du sud sont les vents dominants dans la vallée du Louron, le vent d'est souffle rarement, l'ouest est aussi rare.

En moyenne l'autan ou vent du sud souffle 160 fois par an ; le vent du nord 120 fois ;

le vent d'est 40 fois
et celui de l'ouest 30 fois.

Dans la vallée, le climat est le plus souvent humide, aussi les pluies y sont parfois abondantes et occasionnent avec les orages des torrents.

La moyenne de ces deux dernières années a donné :

1885 - pluies 125 jours - 0 m 650 mm
1886 - pluies 130 jours - 0 m 220 mm

II

La population de Ris d'après le recensement de 1886 est de 53 habitants ; elle tend à s'accroître parce que les émigrés reviennent au pays natal.

Il n'y a ni divisions en sections, ni hameaux ni quartiers. Il y a onze feux.

L'administration municipale se compose de dix conseillers municipaux, d'un Maire, d'un adjoint pris au sein du conseil ; il n'y a de fonctionnaires qu'une institutrice mixte.

La commune est desservie pour le culte par le desservant de Cazaux-Debat, pour les finances par le percepteur cantonal de Bordères, pour les postes par le bureau de Bordères et pour le télégraphe par le bureau d'Arreau.

La valeur du centime est de 6F85 et les revenus ordinaires de la commune sont de 560F produit d'une coupe de bois essence sapin.

III

Le territoire de Ris étant d'une nature sablonneuse, les céréales y donnent un rendement presque suffisant pour la nourriture des habitants. Parmi ces céréales on cultive surtout le froment, le seigle, le maïs, le sarrasin ou blé noir et la pomme de terre.

On peut mettre en moyenne :
froment, 18 hectolitres par hectare
seigle, 16 hectolitres par hectare
maïs, 13 hectolitres idem
sarrasin, 25 hectolitres idem.

La pomme de terre est la base de l'alimentation et une vraie ressource pour le cultivateur ; son rapport est peu variable mais assez élevé, ainsi un hectare rapporte en moyenne 199 hectolitres de ce tubercule.

Les haricots, pois et lentilles donnent environ 3 hectolitres par hectare.

Le chanvre et le lin sont soigneusement cultivés et les fibres textiles utilisées pour le linge du ménage.

Les plantes potagères les plus en usage sont les choux cabus, les choux frisés, les choux verts, les carottes, les épinards, l'oseille, etc.

Les plantes fourragères les plus connues sont le trèfle, le sainfoin, la luzerne etc.

Les procédés de culture ont été changés : depuis quelque temps on a remplacé la charrue en bois par la charrue de fer. Les habitants se sont associés pour acheter une batteuse à manège et un ventilateur ; ils ont converti en prairies artificielles les champs en pente qui ne donnaient qu'une maigre récolte ; cette transformation a été pour eux une source de revenus ; ils possèdent un nombre considérable de bêtes à cornes, de bêtes à laine et même quelques chevaux.

La commune possède une forêt de sapins concédée le 12 septembre 1532 par Don Roger d'Espagne, seigneur de Montespan ; elle produit annuellement un revenu de 56F environ à chacun des dix propriétaires et la moitié du bois de chauffage ; cette forêt est sous le régime forestier.

Il n'y a pas de vigne ; celle-ci est remplacée par le pommier, poirier, prunier, noyer, cerisier etc.

Le gibier tend à disparaître, cependant on trouve encore dans nos montagnes beaucoup de lièvres, de blaireaux, renards, martres, écureuils, belettes et fouines.

Parmi les oiseaux de passage, l'hirondelle qui recherche nos habitations, la perdrix, le râle, la caille, la grive, la bécasse, le ramier, la palombe, le coq de bruyère.

N'oublions pas le rossignol dont le chant prête tant de charmes à nos bosquets.

Les couleuvres et les lézards sont communs dans les régions pierreuses.

Il n'y a pas de poissons.

Pas d'industrie, pas d'usines, pas de moulins, pas de manufactures.

La commune est traversée par la route de grande communication Nº 38 qui conduit à Bordères et par le chemin vicinal ordinaire Nº 1 qui conduit à Arreau ; dans cette petite ville on trouve des voitures publiques qui portent soit à Lannemezan où se trouve la première station du chemin de fer, soit à Bagnères, soit à Tarbes.

Les mesures locales encore en usage sont le coupeau qui contient 14 litres, la livre qui vaut 16 onces ou 500 grammes, le peyrot qui contient un quart de litre et le quintal ancien qui pèse 50 kilogrammes.

IV

Pas de personnages célèbres.

Les mœurs sont douces et patriarchales, le paysan est robuste, laborieux, alerte, frugal, intelligent et patriote ; il est hospitalier, toujours prêt à tendre une main secourable à l'infortune. Il s'attache à son pays et est fier de ses champs, de ses prés, de ses animaux domestiques dont il prend le plus grand soin. Et s'il y a des jeunes gens qui émigrent, ils reviennent tôt ou tard pour finir leurs jours dans leur terre natale.

Grâce au bienfait de l'instruction, il n'y a plus de superstitions ni de préjugés. La religion catholique est la seule pratiquée.

Le costume de l'homme se compose d'un pantalon en bure ; il est soutenu chez les garçons par une ceinture en laine rouge ou bleu foncé, chez les hommes plus avancés en âge, il est soutenu par des bretelles. La veste également en bure est ample et commode. Durant l'été un gilet en tricot de coton remplacent la veste. La coiffure se compose de chapeaux de feutre, de paille, de casquettes et de bérets ronds dits béarnais. Souliers les jours de fêtes, sabots ou spadrilles pour les jours de travail.

Le costume de la femme est aussi fort simple : peu de corsages, beaucoup de jupons, des bas en laine blanche ou grise et un caraco ou fichu ; le mouchoir troussé derrière la tête et noué sur le côté gauche.

Le dimanche à l'église, la femme porte une capeline noire ou bleue et pour le deuil un grand capuchon ou mante noire.

L'alimentation consiste en pain fait de farine de froment et quelquefois de méteil, en soupe, en pommes de terre préparées de diverses manières pour le repas principal. Et pour le repas du soir on utilise le lait, le beurre, la farine de maïs torréfiée et mise en pâte ou en millas, le sarrasin accommodé en crêpes, en gâteaux ou en pâte. On boit peu de vin, il est réservé pour les fêtes mais on fait dans toutes les maisons un grand usage de café, boisson hygiénique surtout pendant les fortes chaleurs de l'été.

Je n'ai pas été assez heureuse pour connaître l'étymologie probable du nom ; autrefois on écrivait Arris au lieu de Ris. C'est tout ce que je sais ; les anciens parchemins que j'ai consultés sont muets là-dessus.

Il se trouve à l'ouest du village la chapelle de Notre-Dame des Neiges et la légende raconte qu'elle a été bâtie pour les raisons suivantes :

Isabelle Borde, bien jeune
Tout en gardant son troupeau
D'une dame eut la visite
Et qui lui demanda un agneau
Celle d'ici resta muette
Et ne lui répondit rien
Elle s'en alla à sa famille
À qui elle sut tout raconter
Alors cette jeune fille
Commença à parler
Cette jeune et noble dame
Une deuxième fois réapparut
Devant cette naïveté d'âme
Cette bergère qui priait
Qu'elle dise aux gens du village
Quelle voulait un autel ici
En un endroit où ils trouveront mon image
Les gens ne purent croire en cette apparition
Marie remporta cette victoire
N'obtenant leur contribution
Pour mieux les convaincre
Et mieux les éclairer
Elle lui mit la main sur la tête
Et ses dires en demeurèrent imprimés
Le soleil brillant tout ce jour
Et les ouvriers ne purent supporter
Davantage cette chaleur
Il advint que la dame apparut
Le cinq août, cinq pans de neige tombèrent
Alors ces habitants ne furent plus rebelles
Et le sanctuaire ils bâtirent.

La maison d'Isabelle la bergère existe encore et on voit sur le frontispice les caractères suivants gravés sur le marbre : D+CVIIVCVXXXIDIXD=DV

En 1792 un incendie a éclaté, presque toutes les maisons ont été brûlées ainsi que l'église où se trouvaient les archives de la commune.

Enseignement

La première école publique ouverte à Ris date de 1872 et depuis cette époque trois institutrices s'y sont succédé.

Je dirige cette école mixte depuis 1880 dans une maison louée.

La salle de classe est au rez-de-chaussée, elle a une superficie de 27 mètres carrés, elle est planché..., éclairée au sud-est par une fenêtre.

La fréquentation est assez régulière.

Il n'y a pas d'illettré à Ris tous les conscrits savent lire et compter et tous les conjoints savent signer leurs noms. Le traitement de la maîtresse d'école est de 800 F.

Le prix du loyer est de 60 F.

Les sacrifices à demander à la commune pour réaliser des améliorations.

Une bibliothèque populaire est indispensable.
 

Cadastre napoléonien de Ris

Le plan cadastral napoléonien de Ris est consultable sur le site des archives départementales des Hautes-Pyrénées[34].

Politique et administration

La mairie en 2021.

Liste des maires

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
         
mars 1995 mars 2001 Michèle Lacaze    
mars 2001 en cours Nicole Achini    

Rattachements administratifs et électoraux

Historique administratif

Sénéchaussée d'Auch, élection de Rivière-Verdun ou de Comminges, vallée du Louron, canton de Bordères-Louron puis d'Arreau (1790) de Bordères-Louron (depuis 1801)[35].

Intercommunalité

Ris appartient à la communauté de communes Aure Louron créée au et qui réunit 47 communes.

Services publics

Liste des juridictions compétentes pour la commune [36]
 

Population et société

Démographie

Évolution démographique

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[37]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[38]. En 2021, la commune comptait 14 habitants[Note 7], en diminution de 12,5 % par rapport à 2015 (Hautes-Pyrénées : +1,04 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
686671737383797560
Évolution de la population  [ modifier ], suite (1)
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
576354555550534746
Évolution de la population  [ modifier ], suite (2)
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
383938303234261818
Évolution de la population  [ modifier ], suite (3)
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
1715119101291317
Évolution de la population  [ modifier ], suite (4)
2021 - - - - - - - -
14--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[39] puis Insee à partir de 2006[40].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement

La commune dépend de l'académie de Toulouse. Elle ne dispose plus d'école en 2016[41].

Économie

Emploi

Taux de chômage
2008 2013 2018
Commune[I 6] 0 % 11,1 % 0 %
Département[I 7] 7,7 % 9,4 % 9,8 %
France entière[I 8] 8,3 % 10 % 10 %

En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 9 personnes, parmi lesquelles on compte 100 % d'actifs (100 % ayant un emploi et 0 % de chômeurs) et 0 % d'inactifs[Note 8],[I 6]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.

La commune est hors attraction des villes[Carte 4],[I 9]. Elle compte 3 emplois en 2018, contre 4 en 2013 et 3 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 9, soit un indicateur de concentration d'emploi de 30 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 76,9 %[I 10].

Sur ces 9 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 3 travaillent dans la commune, soit 30 % des habitants[I 11]. Pour se rendre au travail, 90 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues et 10 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 12].

Culture locale et patrimoine

L'église Saint-Blaise en 2015.
La chapelle Notre-Dame-des-Neiges en 2015.

Lieux et monuments

Personnalités liées à la commune

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Héraldique

Blason Blasonnement :
D'azur au mont d'argent chargé des inscriptions D et NRN en lettres capitales de sable, sommé d'un roc du même chargé de la Vierge à l'Enfant aussi d'argent[42].
Commentaires : ce blason est officiel (vérifié auprès de la mairie).

Note : Les inscriptions D et NRN correspondrai aux initiales du nom de la chapelle " Notre-Dame des Neiges de Ris ".

Voir aussi

Bibliographie

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Articles connexes

Liens externes

Sur les autres projets Wikimedia :

  • Ris (Hautes-Pyrénées), sur Wikimedia Commons
  • Ris, sur le Wiktionnaire
  • Ressources relatives à la géographieVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • Insee (communes)
    • Ldh/EHESS/Cassini
  • Ressource relative à plusieurs domainesVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • Annuaire du service public français
  • Ris sur le site de l'Insee

Notes et références

Notes et cartes

  • Notes
  1. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
  2. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[11].
  3. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
  4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
  5. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  6. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
  7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  8. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
  • Cartes
  1. « Carte hydrographique de Ris » sur Géoportail (consulté le 4 novembre 2021).
  2. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
  3. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).
  4. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).

Références

Site de l'Insee

  1. a b c et d Insee, « Métadonnées de la commune de Ris (Hautes-Pyrénées) ». Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : le nom « meta-insee » est défini plusieurs fois avec des contenus différents.
  2. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  3. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  4. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  5. Insee : Rapport statistique communal pour la commune de Ris
  6. a et b « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Ris » (consulté le ).
  7. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans les Hautes-Pyrénées » (consulté le ).
  8. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
  9. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
  10. « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Ris » (consulté le ).
  11. « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
  12. « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).

Autres sources

  1. Stephan Georg, « Distance entre Ris et Tarbes », sur fr.distance.to (consulté le ).
  2. Stephan Georg, « Distance entre Ris et Bagnères-de-Bigorre », sur fr.distance.to (consulté le ).
  3. Stephan Georg, « Distance entre Ris et Capvern », sur fr.distance.to (consulté le ).
  4. « Communes les plus proches de Ris », sur villorama.com (consulté le ).
  5. Frédéric Zégierman, Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard, (ISBN 2-213-59961-0), p. 281-282.
  6. Carte IGN sous Géoportail
  7. « Le réseau hydrographique du bassin Adour-Garonne. » [PDF], sur draaf.occitanie.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  8. « Fiche communale de Ris », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Occitanie (consulté le ).
  9. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  10. « Le climat en France métropolitaine », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  11. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
  12. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur ecologie.gouv.fr (consulté le ).
  13. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Occitanie », sur occitanie.chambre-agriculture.fr, (consulté le ).
  14. « Station Météo-France Arreau Borderes - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  15. « Orthodromie entre Ris et Arreau », sur fr.distance.to (consulté le ).
  16. « Station Météo-France Arreau Borderes - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
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  19. « Station météorologique de Tarbes-Lourdes-Pyrénées - Normales pour la période 1981-2010 », sur infoclimat.fr (consulté le ).
  20. « Station météorologique de Tarbes-Lourdes-Pyrénées - Normales pour la période 1991-2020 », sur infoclimat.fr (consulté le ).
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  22. « ZNIEFF les « vallons forestiers et milieux subalpins en rive droite du bas Louron » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
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  24. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  25. a et b « Les risques près de chez moi - commune de Ris », sur Géorisques (consulté le ).
  26. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le ).
  27. « Plan départemental de protection des forêts contre l’incendie (PDPFCI) 2020 – 2029 »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur hautes-pyrenees.gouv.fr (consulté le ).
  28. « Les risques majeurs dans les Hautes-Pyrénées », sur gouvernement.fr (consulté le ), chapitre Mouvements de terrain.
  29. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
  30. « Liste des cavités souterraines localisées sur la commune de Ris », sur georisques.gouv.fr (consulté le ).
  31. « Cartographie du risque radon en France. », sur le site de l’IRSN, (consulté le ).
  32. Michel Grosclaude et Jean-Francois Le Nail, intégrant les travaux de Jacques Boisgontier, Dictionnaire toponymique des communes des Hautes-Pyrénées, Tarbes, Conseil Général des Hautes-Pyrénées, , 348 p. (ISBN 2-9514810-1-2, BNF 37213307)..
  33. Archives départementales des Hautes-Pyrénées : Monographie de Ris en 1887
  34. Archives départementales des Hautes-Pyrénées : Plan cadastral de Ris en 1832
  35. Archives départementales des Hautes-Pyrénées
  36. « Liste des juridictions compétentes pour Ris (Hautes-Pyrénées) », sur le site du ministère de la Justice (consulté le )
  37. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  38. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  39. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  40. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  41. « Annuaire : Résultats de recherche »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur le site du ministère de l'Éducation nationale (consulté le ).
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