Guillaume Couronnat
![Si ce bandeau n'est plus pertinent, retirez-le. Cliquez ici pour en savoir plus.](http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/3/38/Info_Simple.svg/12px-Info_Simple.svg.png)
![](http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/a/a1/2017-fr.wp-orange-source.svg/45px-2017-fr.wp-orange-source.svg.png)
Cet article ne cite pas suffisamment ses sources ().
Si vous disposez d'ouvrages ou d'articles de référence ou si vous connaissez des sites web de qualité traitant du thème abordé ici, merci de compléter l'article en donnant les références utiles à sa vérifiabilité et en les liant à la section « Notes et références ».
En pratique : Quelles sources sont attendues ? Comment ajouter mes sources ?
Naissance | ![]() Le Buisson-de-Cadouin ![]() |
---|---|
Décès | ![]() Port-Louis ![]() |
Activité | Militaire ![]() |
modifier - modifier le code - modifier Wikidata
Guillaume Couronnat est un marin français, né le à Cussac (Buisson-de-Cadouin, Dordogne, France) et mort le à Port-Louis (Île Maurice)[1],[2].
Biographie
Couronnat, officier de la marine royale en 1778, participe à la campagne du comte Charles Henri d'Estaing sur la frégate « La Blanche » (1778). À l’assaut de La Grenade, il est blessé. Le vice-amiral d'Estaing lui confie alors le commandement d’une flûte avec laquelle il remplit plusieurs missions d’une manière satisfaisante[1]. Il se trouve à Charleston (alors Charlestown) lorsque cette ville est assiégée, il « se distingue dans diverses rencontres contre les Anglais et ne rend son bâtiment que criblé de coups de canon »[2]. En 1780 il reçoit un brevet de « Lieutenant de Frégate en pied », probablement en récompense de sa belle conduite en Amérique. La même année, il reçoit le commandement de la gabarre du Roi « la Bretonne ». En 1783, il occupe les fonctions de « second officier de port » à Bordeaux. Couronnat devient ensuite sous-lieutenant de vaisseau (1786). Probablement au cours d'un voyage aux Indes, ayant «attrapé les fièvres», il meurt à Port Louis le de la même année[1],[2].
Il est membre de la Société des Cincinnati en raison de sa participation à la guerre d’Indépendance d’Amérique[3].
Il épouse Jeanne Martin, guillotinée à Bordeaux le pour avoir caché des prêtres réfractaires[2]. Leurs filles Marguerite et Jeanne épousent respectivement Jean-Baptiste et Arnaud Tandonnet, fondateurs de la Maison d’armement « Tandonnet Frères » à Bordeaux[1].
Notes et références
- ↑ a b c et d Aubert 1992.
- ↑ a b c et d Tandonnet 1994.
- ↑ Lamant,de Saint-Simon 1980.
Bibliographie
- Emmanuel Aubert, Les Tandonnet, armateurs bordelais : 1796-1904, Bordeaux, William Blake et Co, , 184 p. (ISBN 2-905810-87-4).
- Jacques Tandonnet, Histoires de Famille, Bordeaux, William Blake et Co, , 66 p.
- H. Lamant et F. de Saint-Simon, Armorial des Cincinnati de France, Contrepoint, .
- Journal Politique ou Gazette des Gazettes, Paris, Bouillon, (lire en ligne), p. 62-63.
Portail de l’histoire militaire
Portail du monde maritime
Portail du XVIIIe siècle